"Un film d’Ingmar Bergman, c’est, si l’on veut, un vingt-quatrième de seconde qui se métamorphose et s’étire pendant une heure et demie. C’est le monde, entre deux battements de paupières, la tristesse entre deux battements de cœur, la joie de vivre entre deux battements de mains.
D’où l’importance primordiale du « flash-back » dans ces rêveries scandinaves de promeneuses solitaires. Dans SommarlekDans Sommarlek, il suffit d’un regard à son miroir pour que Maj-Britt Nilsson parte comme Orphée et Lancelot à la poursuite du paradis perdu et du temps retrouvé."
Jean-Luc GODARDCahiers du cinéma n°85 ,1958 « Bergmanorama »